Publication de l’actualisation de l’étude d’impact économique ex-ante de Paris 2024

par Cynthia Angleraud
Nous publions aujourd’hui l’actualisation de l’étude d’impact économique ex-ante des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. 
 
Cette étude a été réalisée à la demande conjointe du Comité International Olympique – qui souhaite mettre en place une approche standardisée de ce type de travaux – et Paris 2024 – qui voulait intégrer les nombreux changements intervenus dans le concept global des Jeux.
 
Respectant les cadres méthodologiques de référence nationaux (notamment celui du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques) et internationaux (en particulier ceux de l’OCDE et de l’Académie Internationale des Sciences et Techniques du Sport), cette étude intègre les données actualisées transmises par Paris 2024 et la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo). 
 
Il est important de préciser que l’étude actualisée évalue l’impact économique pour le territoire de l’Île-de-France (il ne s’agit donc pas de l’impact économique national) et couvre la totalité du cycle de vie de l’événement composé d’une phase de préparation (2018/2023), une phase de déroulement (2024) et une phase d’héritage (2025/2034), soit une période globale de 17 ans.
 
Sur la base de ces travaux, l’étude établit trois scénarii (bas, intermédiaire et haut). Le scénario intermédiaire fait apparaître un impact économique de 9 milliards d’euros (valeur en euros courants) pour le territoire francilien sur la période 2018/2034.
Cet impact se répartit au sein de trois grands secteurs : 
 
  • l’impact lié à l’organisation des Jeux,  c’est-à-dire des dépenses du Comité d’organisation pour livrer les Jeux, qui compte pour 3,8 milliards d’euros (42%) dans le scénario intermédiaire.
  • l’impact lié au tourisme, c’est-à-dire des dépenses des visiteurs qui viendront en Île-de-France pour prendre part aux Jeux, qui s’établit à 2,7 milliards d’euros (30%) et intègre un effet d’éviction.
  • l’impact lié aux constructions nécessaires aux Jeux (les investissements réalisés n’étant pas directement nécessaires aux Jeux ont été écartés) qui s’établit à 2,5 milliards d’euros (28%). 

Enfin l’étude repartit l’impact entre les phases de préparation et de déroulement (7,5 milliards d’euros, 84%) et la phase d’héritage (1,5 milliards d’euros, 16%).

L’étude est disponible en français et en anglais ci-après :

Contact presse :

Cynthia Angleraud

Chargée de communication
 07 75 73 91 25
angleraud@cdes.fr

Christophe Lepetit

Responsable des études économiques
lepetit@cdes.fr

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