LE MOUVEMENT SPORTIF : QUELS EFFETS SUR LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE ET SON ÉCONOMIE ?

par Webmaster

COMMANDITAIRE :

CNOSF

DATE DE PUBLICATION :

09/2018

PRÉSENTATION :

A la demande du CNOSF, le CDES a réalisé cet été une étude visant à évaluer le poids économique du mouvement sportif en France. A partir d’une hypothèse basse, celui-ci a été estimé entre 16,89 Mds d’€ et 21,79 Mds d’€ selon que le bénévolat sportif a été valorisé au salaire minimum français (valorisation à 5,22 Mds d’€) ou au salaire moyen de la branche sport (valorisation à 10,1 Mds d’€). Outre le bénévolat, notre estimation prend également en compte le poids économique du mouvement sportif amateur (6,25 Mds d’€), le poids économique du sport professionnel (3,03 Mds d’€) et le poids des dépenses personnelles des pratiquants (2,41 Mds d’€).

Dans un délai court et compte tenu des données disponibles, l’étude retient une hypothèse basse du poids économique du mouvement sportif à partir :

  • Du poids économique du mouvement sportif amateur (6,25 Mds d’€).
  • Du poids économique du sport professionnel (3,03 Mds d’€) – duquel se dégage plus de 1 Mds d’€ de contribution fiscale et sociale des clubs.
  • Du poids des dépenses personnelles des pratiquants (2,41 Mds d’€).
  • Du poids économique du bénévolat sportif, lequel est valorisé entre 5,22 Mds d’€ et 10,1 Mds d’€, selon que soit retenu le salaire minimum en France comme salaire de référence ou le salaire moyen de la branche sport.

L’étude aboutit ainsi à une estimation du poids économique total du mouvement sportif oscillant entre 16,89 Mds d’€ et 21,79 Mds d’€ selon la valorisation du bénévolat sportif retenue, ce qui correspond respectivement à 0,67 % et 0,87 % du PIB français.

Cette estimation proposée dans l’étude ne permet toutefois pas d’apprécier en quoi le mouvement sportif contribue à la création de richesses au sein de l’économie nationale. C’est pourquoi l’étude insiste sur la nécessité de prendre en compte les bénéfices économiques et sociaux du sport afin de satisfaire à un tel objectif. Les premiers correspondent aux effets positifs que génèrent l’activité et la pratique sportives sur le dynamisme économique du pays – et plus particulièrement dans ses territoires – en termes de consommation, d’investissement et d’emploi. S’il faut encore le rappeler, le CDES est engagé dans le développement de ce type de travaux depuis plusieurs années. L’étude rappelle ensuite que les seconds sont quant à eux plus difficilement mesurables. Ils correspondent à six grandes catégories :

  • L’amélioration de la santé publique par l’activité physique.
  • La contribution du sport aux missions d’éducation et de formation.
  • La contribution du sport au bénévolat et à la citoyenneté active.
  • Le renforcement de la prévention et de la répression du racisme et de la violence par le sport.
  • Le soutien du sport au développement durable.
  • La création et le développement des liens sociaux grâce au sport.

A propos des bénéfices sociaux, l’étude appelle en conclusion à une démarche collective associant l’ensemble des acteurs du sport afin de construire les indicateurs permettant de quantifier les bénéfices intangibles induits par le mouvement sportif et qui nous semblent si importants afin de rendre compte de son bénéfice net.

Cette étude est téléchargeable ici.

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